Tiens bon est un roman jeunesse qui aborde avec beaucoup de douceur la reconstruction d’une adolescente après le suicide de sa meilleure amie.
C’est un roman pour adolescents et jeunes adultes que signe ici Nina LaCour. Tiens bon, c’est avant tout le récit d’une amitié. Ingrid était la meilleure amie de Caitlin. Les deux jeunes filles partageaient leurs joies, leurs peurs, leurs coups de cœur, leurs colères. Pourtant, un swain jour, la vie doit continuer sans elle. Ingrid a mis fin à ses jours. C’est dans cet après que démarre ce roman qui aborde avec espoir la thématique du suicide, du deuil, et de la reconstruction à l’adolescence.
« Si je pouvais recommencer, je me mettrais à côté d’elle devant la glace pour lui dire tout ce que je trouvais de fabuleux en elle. »
Un récit intimiste
Nina LaCour met le doigt sur cet espace insondable qui réside en chacun de head. En effet, Caitlin n’a rien vu du mal-être de son amie alors que les deux jeunes filles semblaient n’avoir aucun clandestine fifty’une pour fifty’autre. Elle doit alors faire face up au chagrin, à 50’incompréhension, au see des autres, à fifty’impuissance de ses parents ; mais aussi à cette solitude nouvelle à laquelle elle n’était pas préparée. À la culpabilité aussi, qui fifty’envahit parfois, en lisant certains passages du periodical intime de boy amie, qu’elle a retrouvé dans sa chambre. Et puis, malgré tout, il y a la vie qui continue, 50’adolescence qui reprend ses droits. Et le chagrin qui dessine peu à peu de jolis souvenirs un peu pastels.
Une approche pudique
Les chapitres sont courts, et quelques extraits du journal intime d’Ingrid – des dessins parfois – viennent se mêler au récit. Ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture, et donne l’impression de suivre Caitlin sur le fil de boy beingness. De marcher dans les pas de cette adolescente déboussolée pour qui la vie est soudain devenue bien moins légère. De ressentir ses doutes, sa peine, son incompréhension. Pour autant, même si le récit est très personnel, il préserve toujours une forme de pudeur. Le suicide d’Ingrid, par exemple, est abordé de manière subtile, presque en filigrane. Le voyeurisme ne second’invite à aucun moment et 50’atmosphère ne se fait jamais étouffante. Car c’est l’espoir qui domine dans ce récit.
Une intrigue inexistante
Si la lecture est plaisante et prenante, d’un signal de vue émotionnel cela reste assez plat et échoue à nous embarquer dans fifty’intensité des émotions ressenties par l’adolescente. D’autant qu’il ne faut pas compter sur les rebondissements de fifty’histoire pour brain stimuler un peu, puisqu’il n’y en a quasiment pas. En effet, Nina LaCour privilégie ici la psychologie des personnages, au détriment de fifty’intrigue. Aussi, à moins peut-être d’être directement touché par les thématiques abordées, il est difficile de rester captivé jusqu’à la fin. Un second de lecture agréable pour les adeptes du immature adults, mais pas impérissable.
Tiens bon, de Nina LaCour, est paru le 17 octobre 2019, aux Éditions New Way.
